"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends."Nelson Mandela
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends."Nelson Mandela
Johannes Gutenberg est né à Mayence, vers 1400 et est mort dans cette même ville de 3 février 1468. Il vient d’une famille de la haute bourgeoisie qui est orfèvre de génération en génération ainsi que marchand d’étoffe.
Il est notamment connu pour avoir été l’inventeur des lettres mécaniques mobiles servant à l’impression. Cette innovation va être déterminante dans la diffusion du savoir à la Renaissance et va laisser voir apparaitre la littérature.
Les informations sur la vie de Gutenberg sont très peu nombreuses, ne prenez pas cet article au pied de la lettre, il est la source de mes recherches.
Avant l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, des copistes étaient chargés de recopier les livres. Cette méthode comportait de nombreux inconvénients. Tout d’abord sa lenteur. En effet, à cette époque, il fallait compter plusieurs semaines pour avoir un ouvrage entièrement copié. De plus, les erreurs humaines étaient fréquentes. Si le copiste recopiait une copie, les textes n’avaient parfois plus de sens. Enfin, ce service coutait cher, peu de personnes avaient donc accès au savoir, même chez les étudiants. La diffusion du savoir était donc lente, réservée à une certaine tranche de la population et comportait souvent des fautes ou des inexactitudes.
Gutenberg a compris qu’il fallait changer la manière de copier des livres. Il venait d’une famille très aisée de Mayence, l’argent était important pour lui. Un jour, il découvre que des milliers de pèlerins achètent des miroirs. Il va essayer d’en produire en grande quantité. Il va demander à un orfèvre de trouver un moyen d’en produire un grand nombre. L’orfèvre imagine alors un moule en relief dans lequel serait placé le métal, puis un moule en creux viendrait le presser et lui donner la forme voulue. C’est grâce à cette méthode que Gutenberg va comprendre qu’il peut l’étendre à la copie des livres.
Il contacte un autre orfèvre spécialisé dans les poinçons et lui demande de créer des poinçons spéciaux et une presse capable d’appliquer la même pression sur toute la feuille à papier. La mise au point de cette invention va prendre plusieurs années. Vers 1444, Gutenberg vient au bout de son système d’impression. Il demande des fonds pour pouvoir réaliser des copies de bibles. En quelques semaines, la machine de Gutenberg permet d’imprimer des centaines de copies d’ouvrages là où les copistes n’en faisaient qu’une.
Il faut tout d’abord produire des poinçons de chaque lettre de l’alphabet, des chiffres, des points, etc. Le compositeur (celui qui s’occupe d’aligner les poinçons) place les caractères ligne par ligne sur un composteur (là où sont alignés les poinçons formant la page de départ) en s’aidant du texte original. La page en métal est transportée jusqu’à la presse où elle est calée solidement dans un cadre rectangulaire.
On encre les caractères métalliques à l’aide de balles à encrer, puis on place une feuille de papier qui est intercalée entre deux plaques pour la maintenir. Enfin, on rabat la feuille sur les caractères encrés et on pousse le tout sous la presse que l’ouvrier va actionner.
Et voilà, en seulement quelques manipulations, des pages entières sont copiées. Ce fut une véritable révolution.
L’imprimerie de Gutenberg a été fondamentale dans la diffusion des connaissances à partir de la Renaissance. Sans cette invention, le savoir serait resté cloitré là où il a été découvert. Des physiciens comme Newton n’auraient probablement pas pu avoir accès au savoir et donc n’auraient peut-être pas fait les découvertes importantes qu’ils ont faites.
Aujourd’hui, il existe encore des imprimeries qui nous permettent de bénéficier de livres peu chers et de manière abondante. La grande nouveauté du XXe siècle est l’invention d’Internet qui a permis, de la même manière que Gutenberg à la Renaissance, de diffuser encore plus facilement les connaissances à travers le monde.
La prochaine fois que vous ouvrirez un livre, vous ne le verrez plus de la même manière.
